Lundi 11 octobre 1 11 /10 /Oct 01:36

Suite du chapitre 1: Mémoire d'un champi (3)

 

-Un vrai régal, vous aviez raison, pouvons-nous cependant trouver un endroit plus intime pour continuer votre récit ? Nous avons brûler des étapes, j’aimerais savoir comment les choses ont évoluer…

-Tandis que j’étais encore laitier ?

-Oui, si ça ne vous dérange pas.

-Pas le moins du monde… Mais que voulez-vous savoir ?

-Vous me dites qu’il vous a en quelques sortes prit sous son aile ?

-On peut dire ça …

-Avez-vous souvent troussé le roi ?

-Quelques fois…

-Conté moi cela s’il vous plaît ?

-Ma fois la seconde fois ou j’ai introduit mon membre dans sa royauté c’était le lendemain de la première fois. Alors que j’apportais son lait à Monsieur, je ne le trouva pas à son cabinet du matin aussi j’ai comme le protocole le recommande attendu avec mon plateau. J’ai vite entendu des cris provenant de l’appartement voisin, ma curiosité fut la plus forte, j’allais voir par la porte entre baillée. Monsieur à quatre pattes défroqué sur sa literie, se faisait écartelé par un objet que tenait en main le chevalier.

-Quel était cet objet ?

-Je ne le savais bien entendu pas à l’époque, je ne l’ai appris que plus tard, il s’agissait d’une défense d’éléphant sculptée en forme de phallus, un objet en provenance d’une expédition d’exploration en terre barbare non chrétienne. Le chevalier me vit alors que je regardais le spectacle, comme à chaque fois il m’invita à le rejoindre.

-Figure toi mon brave que cette chienne, n’en n’a pas eu suffisamment hier, je l’ai trouvée ce matin en train de se faire du bien toute seule avec cet objet profane que nous devrions céder à l’Inquisition. Mais nous allons plutôt prendre notre rôle de mâles au sérieux et engrosser cette truie. On va la farcir comme on prépare un faisan, qu’il lui en tombera du fion pendant deux jours.

-Et son Imminence ne se démena pas ?

-Bâillonnée, craignant une enquête de l’Inquisition, elle n’en était que plus docile. Et de vous à moi, elle aimait ça !

-Oh ! Vous aussi ?

-Qui n’aime pas satisfaire sa virilité ?

-Qu’est il arrivé ensuite ?

-Nous avons rempli de foutre Monsieur à tour de rôle, dilater par l’ivoire par ses propres soins, ce n’était qu’un trou béant que cet anus dans lequel nous nous sommes vider tant que possible. L’orifice ne se refermait même plus, restait béant, n’attendant que les saillies. Je ne les ai pas comptées, mais de toute la matinée nous nous sommes relayé. Le chevalier buvant il est vrai entre chaque ruade du bourgogne nouveau pour se donner du tonus. Tant que son altesse ne s’est pas effondrée nous n’avons pas arrêté. C’est sous les assaut du chevalier qu’elle est tombée tout à plat dans ses draperies d’Anvers, haletant comme une truie, et le chevalier a pourtant finit son assaut de tout son poids sans s’en soucier. Les bites moles, le chevalier a poussé en bas du lit Monsieur. Il s’est installé confortablement m’a appellé à ses côtés. Il m’a passé un bras autour de l’épaule comme si j’étais un chevalier de sa caste rigolant à une veillée.

-Nos queues sont repoussantes, vient les lavées, larve ! Nous devons être propret pour madame votre épouse.

-Il a osé ?

-Oui il a osé et il l’a fait. Mais j’y reviendrais car ce fut un peu plus tard. Nos dards léchouillés en guise de lavement, j’ai repris vigueur, Monsieur s’en délectai à peine, se démenant à me faire reprendre toute ma vigueur que le chevalier le repoussa d’un coup de pied. « Nettoyer j’ai dis, pas s’amuser » et quand il crie mon maître il a de la voie ! Monsieur s’est excusé, est partit pleurer dans un coin de la pièce, quand il s’est déplacé, notre foutre coulait d’entre ses fesses en abondance, le chevalier a réclamé une bourse pour notre peine. Il s’est servit dans les affaires de Monsieur et m’a emmené avec lui faire la tournée des tripots de la bastide.

-Vous dites votre maître, pourtant il vous traite d’égal à égal.

-Des habitudes qu’on n’efface jamais.

-La première épouse du chevalier, nous le savons a fait enquêté son propre frère sur son époux, mais après quelques lettres pour compte rendu, il a complètement disparu de France.

-Il y est toujours pourtant, je vous emmène le voir si le cœur vous en dit.

Nous nous sommes donc rendu caché par des capes dans la gargote de la mère Gégère. Là ou monsieur le comte, travestit en marquise se donne en spectacle chaque soir sous le pseudonyme Marquise Phalucette, vêtue et maquillée comme une catin de Venise. Immanquablement chaque soir, il chante cet air grivois que les habitués entonnent avec lui, eux ne savent pas que c’est sa vie qu’il chante.

‘Mon beau comte m’a emportée,

Je n’ai pas convolée,

Je me suis pourtant donnée…

Donnée et tant donnée,

C’est lui qui m’a donnée,

A celui qui me fait fredonnée,

Et ronronnée pour quelques piècées.’

-Le comte, c’est le chevalier ?

-C’est exact. Madame la comtesse de Lorraine, éternelle jalouse, alors que nous étions en guerre, avait envoyé son frère dans les pattes de son époux afin qu’il enquête et le surprenne dans ses supposées débauches de pédérastes. Plus d’une fois, nous avons surpris le jeune baron en train de nous épier. Nous faisions semblant de rien, le chevalier ne voulait pas d’ennuis avec sa belle famille d’autant qu’il est le parrain du fils de son beau frère. Mais un soir alors qu’il trempait dans son effluve, en homme de sang, il n’y a plus tenu. Trempé, pas encore raclé il a bondit hors de la tante, a attrapé par le collet son beau frère et lui a demandé ce qu’il voulait ! Le baronet, a jeté un regard sur la verge impressionnante du chevalier, ce qui l’a perdu !

-Tient donc mon beau frère, vous faites partie des amis de Monsieur frère du roi, vous aimez les dards.

-Non, non, que dites-vous là ! Lâchez moi ou j’appelle à l’aide.

-Appelez et vous expliquerez au commandement ce que vous faisiez à m’épier une fois de plus alors que je prends mes aises et du repos !

-Vous perdez la tête…

-Que je vous reprenne encore une fois à m’épier et vous le sentirez passé.

-Les choses auraient pu en rester là, mais la baronet n’était guère habile dans l’espionnage. Sur une autre campagne militaire contre les Angles, le chevalier avait jeté son dévolu sur une belle et jeune fermière qui ravitaillait en volaille les marmitons. La croupe dodue et de beaux seins fermes qu’on pouvait presque voir jusqu’aux mamelons dans son corset faisaient tourné les têtes et dresser les pieux de toute la colonne. Le chevalier lui donna rendez-vous galamment sous un chariot de son convoi. Dans ses chariots, il empilait prises de guerre, différents achats et présents pour son épouse comme des lainages et autres babioles propre à la gente féminine. Le baronet grimpa sur l’un d’eux pour voir se que trafiquait le chevalier avec cette fermière, voulant voir d’un peu trop près, il tomba sur la fermière qui poussa des hurlements qui mirent en alerte le campement. Elle s’enfuit débraillée sous les bravos des factions. Pendant ce temps, le baronet était maintenu fermement par le chevalier gueule en terre.

-Sais-tu depuis combien de temps, cuir, je ne me suis pas vidé les oignons dans une chatte ! J’en ai mal aux couilles. Je trouve une fille pas farouche et jolie avec ça et tu lui tombes dessus à la faire fuir !

La baronnet bâillonné, par peur de représailles et d’attirer l’attention n’osait rien dire, n’osait pas non plus se démener. J’étais venu voir si mon maître n’avait besoin de rien. Il me dit en éventrant de son épée l’arrière de la culotte de son beau frère que tout allait bien et qu’il était servit. Je partis à reculons et je vis des larmes coulées sur les joues de se proie, sans ménagement il s’introduisit dans le cul de son beau frère, le sodomisa avec force, après quelques va et vient, il se déversa en lui, car il avait bien été commencé par la fermière. Je vis le baronet s’enfuir sans demandé son reste dans sa tente et le chevalier retourner dans son effluve.

Par Le poète crotté - Communauté : Roman gay Rose
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Vendredi 16 juillet 5 16 /07 /Juil 01:05

Suite du chapitre 1: Mémoire d'un champi (2)

 

-Et ses légendaires parties de débauches ?

-Qu’entendez-vous par là ?

-Vous savez, les orgies ?

-Au commencement, le chevalier aimait à humilier monsieur.

-Une semaine après s’être installé pour ainsi dire dans les appartements de Monsieur. Alors que j’apportais le plateau comme tous les jours, Monsieur me dit, tient voilà déjà mon petit laitier. Le chevalier, je ne sais pas pourquoi s’énerva, jeta le lait dans la cheminée me poussa au milieu du salon et me mis cul nu. Il dit à Monsieur de se régaler du lait qu’il préférait. J’avais depuis la scène de l’autre jour astiquer plus d’une fois en cachette mon vit, et la blancheur de ma sève ne m’avait pas échappée, et si jeune, vous pensez à peine mit cul nu, je bandais. Le chevalier se saisit de ma verge tendue, fit deux trois mouvement pour me décalotté et dit à Monsieur de ne pas se prier, qu’il savait qu’il en avait envie. Le chevalier tenait donc ma verge d’une main et Monsieur me l’astiqua goulûment, je ne mis pas longtemps avant de décharger. Monsieur avala tout mon nectar, le chevalier me dit que pour mon age, j’avais déjà une belle verge, je remerciai et avant de quitter les lieux, il me dit, que le lendemain je devais venir sans lait de vache.

-Et bien !

-Et bien, je n’avais pas d’autre choix. Je m’y habitua même figurez-vous, et je fis partie de leurs jeux sans doute. Au bout d’une semaine, le chevalier, me demanda si j’avais déjà été avec une fille, avec un garçon, je ne pu dire que jamais. Il en fut content et voulais m’apprendre. Ainsi, chaque matin quand je sentais que j’allais venir, je devais le dire, car un homme doit pouvoir bander longtemps, et savoir se retenir, je fus donc chronométré. Et le déjeuner pris de plus en plus de temps chaque jour.  Un matin, le chevalier proposa d’offrir une double dose à Monsieur, tant que Monsieur alternait d’un sexe à l’autre, je sus maîtrisé, mais quand il mit dans sa bouche nos deux vits, au contact du pénis du chevalier contre le mien, dans un cri de jouissance intense, je jouis.  Penaud et déçu de ma performance, je m’apprêtais à partir, alors que le chevalier força à se que toute sa queue soit bien au fond de la gorge de Monsieur tout en maintenant sa tête plaquée au risque qu’il s’étouffe, il me dit, la situation t’as plue laitier on dirait. Je ne parlais jamais, je n’osais pas, je ne pouvais parler que sur ordre de Monsieur. Mais depuis que j’étais leur jouet, je m’émancipais plus. De plus il me demanda si on m’avait coupé la langue. Je dis donc que non. Il me somma alors de répondre. Rougissant, les yeux baissés, j’avouai que cela m’avait plut.

-C’est bien normal, tu es un homme toi !

-Je m’excuse d’avoir été aussi vite.

-Ne t’excuse pas petit, face à une catin comme celle-ci, il faut juste prendre son plaisir.

Je souris et repris :

-Monsieur n’est pas…

-C’est tout comme, il est moins farouche que certaine crois moi !

Tout en parlant, il se faisait toujours sucer.

-Fait attention un peu avec tes dents. A moins que tu veuilles autre chose. Retournez-vous votre altesse. Le gamin et moi allons vous donnez entière satisfaction. Va donné du lait à Monsieur, je m’occupe de ses fesses et te le prépare.

Il cracha sur la rondelle de Monsieur, se saisissant de ses fesses à pleines mains, il joua avec, les écartant ou les serrant l’une contre l’autre, crachant sur la raie, se branlant par moment, alors que le laitier se faisait sucer. En regardant sur le visage du laitier les signes du plaisir, en se plongeant dans ses yeux, il pris possession de cette croupe soumise, sans doute plus excité par le gamin que par son sous-fifre. Celui-ci subissant avec ravissement d’être la proie de deux dards ne bronchait point. Le chevalier sentant sa propre jouissance imminente, appela le jeune garçon.

-Vient ici. Regarde un peu ce fion bien ouvert et offert. As-tu déjà vu pareil chose ?

-Non, jamais.

-Ne regarde pas trop, plonge dedans, tu vas voir comme c’est bon, meilleur qu’une bouche.

-Je ne me fit pas prié et tandis que je n’étais plus puceau en jouissant, le chevalier m’annonça que nous irions toute la nuit trousser la gueuse pour parfaire mon éducation.

-Vous avez aussi été avec des femmes ?

-Oui et toute la nuit comme il l’avait dit, je ne sais combien de fois il a remis le couvert, moi je finis par tombé endormi. Je ne vais pas dire que toutes les filles de la porte de Nîmes ont eu à subir ses assauts ce soir là, mais ce n’est pas loin, c’était un petit bordel, je me demande s’il existe encore, je n’y a pas remis les pieds depuis longtemps.

-Ceux qui disent qu’il est impuissant envers la femme, mentent alors ?

-C’est certain.

-Mais à Venise alors ?

-Salle affaire que celle-là.

-Et aucune preuve.

-Evidemment la famille royale aurait pu être salie par cette affaire, en faisant disparaître toutes traces écrites, il ne reste plus que du vent et des rumeurs.

-Que s’est-il passé la bas ?

-C’est bien simple, Madame commençait a apprécié son mari au-delà de ses travers, descendance étant assurée, chacun vivait sa vie de son côté tacitement. Mais voilà que lors des représentations officielles, de fil en aiguille, se créent des liens d’amitiés. Le chevalier craignant de perdre de son influence, exige de Monsieur une preuve d’amour, ce fut son appartement à Versailles. Madame n’accepta pas de devoir céder son appartement à l’amant de son mari et afin de s’assurer son emprise, monsieur proposa un voyage, Venise étant bien connue pour être la reine de tous les vices, c’est là qu’ils partirent. Madame décida de mener cabale contre le chevalier et elle faillit parvenir à ses fins. A Venise, Monsieur loucha sur un vendeur à la sauvette de galette au miel qui se trouvait toujours au bas des marches de San Marco. Je ne sais comment, mais cela parvint aux oreilles de madame, elle paya par le biais d’un intermédiaire tout acquis à sa cause ce jeune vendeur, pour qu’il fasse des allusions fines mais explicites à Monsieur. Le but étant à la base d’attirer Monsieur dans une impasse et de le faire assassiné. On dit qu’elle se fit même faire une robe de deuil dans le velours noir le plus cher de la ville des Doges.

-Elle n’a pas pu la portée.

-Pensez-vous, elle a été inhumée avec ! Je reviens à notre histoire, au bout de trois jours, Monsieur était titiller, et un ancien courtisan ayant perdu toutes ses grâces vit en ce jeune homme la possibilité d’être réadmis. Fut proposé à ce vendeur à la sauvette, de venir dans un tripot vendre ses galettes. Il fut bien vide encerclé et on lui proposa quelques bourses en échange de ses faveurs. Le chevalier n’était pas là. Je suis persuadé qu’il aurait empêché tout cela. N’a-t-il pas rendu justice d’ailleurs à cet homme en se battant en duel et en tuant le lâche, ça l’histoire ne l’a pas retenu. Elle ne retient que ce qu’elle veut. Toujours est-il qu’il n’a pas voulu faire dons de ses charmes, violer, il ne l’a pas supporté, et la police de Venise ne rigole pas avec les étrangers ! Voilà comment Madame s’est perdue, elle a voulu faire porter le chapeau au Chevalier de Lorraine. Celui-ci s’en est défendu, une série de femmes sont venues plaider sa cause, ils fallaient les voir venter les exploits du chevalier, c’était à qui mieux mieux. D’emblée le frère du roi fut écarter du procès moyennant finance, se sentant acculé par tous ses gens qui venaient plaidé sa cause, ils finirent par le blanchir à Venise et mirent au cachot un parfait inconnu dérangeant le pouvoir en place chez eux. A la cour il lui fallu plusieurs années avant de revenir en grâce et pour  pouvoir  à nouveau porter ses titres. Mais Madame numéro 1 eu un jour dans son vin, un poison mortel. C’est là que je l’ai suivis, je suis devenu mercenaire et j’aurai pu donné ma vie pour lui, c’est durant cette période que j’ai pu amasser quelques Louis et m’acheté ma ferme en Lorraine. En disgrâce, il doubla son domaine en achetant sur une autre identité des terres tout autour de son domaine initiale si bien que lorsqu’il le récupéra, il l’avait doublé de volume. Et cette mise à l’écart permis aux monastères sous sa coupe de se renflouer, ainsi qu’à ses autres propriétés. Car son train de vie est et a toujours été très dispendieux. Mais comme je disais, cette mise à l’écart a permis indirectement de renflouer ses caisses, il n’est plus en faillite depuis cette période. Comment est-il revenu à Versailles. En se distinguant et en ramenant saine et sauf la favorite du Roi. Le plus hilarant dans cette histoire, c’est que Monsieur était dans le complot visant à destituer la favorite du Roi. Le complot rata, mais c’est un coup du destin, alors que nous comptions piller une petite calèche, le Chevalier alors qu’il allait voler les bijoux de la dame dans la carriole, la reconnu, elle lui demanda son aide et promis de le faire revenir en grâce si il parvenait à la ramener au Louvres. Elle tint paroles, et une fois le chevalier de retour en grâce, à la cour sous cette nouvelle protection des plus inattendues et infaillibles à ce jour, il joue beaucoup avec les pieds de Monsieur.

-Est-il amant de la favorite, quand elle disparaît, lui aussi, et personne ne sait ou ils vont !

-Moi je sais, et vous seriez bien étonné de l’apprendre…

-Dites moi !

-Vous en savez suffisamment je pense, et je ne peux faillir à ma parole.

-Même contre le contenu de ce coffre.

-Même sous le coup de la torture.

-En tant qu’ancien mercenaire, je n’ai même pas envie de tenter le coup.

-A la bonne heure.

-Mais…

-Non, ils ne sont pas amant.

-Que font-ils lorsqu’ils disparaissent, donné moi un indice au moins.

-Que je dusse en mourir.

-Vous ne parleriez pas.

-Exact.

-Fréquentait-il quelqu’un en tant que mercenaire ?

-Allons casser la croûte, je connais une auberge ou la marmite est saine et toujours richement dotée ! Si vous voulez en savoir plus sur cette période, nous ne sommes pas sortit de l’auberge…

Par Le poète crotté - Communauté : Roman gay Rose
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Jeudi 15 juillet 4 15 /07 /Juil 15:55

Chapitre 1: Mémoire d'un champi

 

-Je suis entré au service de Monsieur j’avais neuf ans ma petite dame, j’étais alors palefrenier aide cocher. Ne me regardé pas avec ses yeux là, vous vous dites, que peut être j’aurai été abusé si jeune, aucunement ! J’étais orphelin certes, mais sous la protection de mon oncle, chef cocher.

-Est-ce vrai ou pas, tout ce que l’on raconte, ma maîtresse voudrait être mise au fait avant de prendre décision.

-Et bien, oui et non, comme toujours, on amplifie, on invente, on déforme la vérité.

-Pour ça, toutes les cours n’ont pas leurs pareils ! Mais dites moi tout ce que vous savez, je vous en conjure, ma maîtresse ne peut épouser n’importe qui...

-Je veux bien vous dire ce que je sais, du moins tout ce dont je me souviens, ce qu’il m’a été donné de voir.

-Je vais prendre des notes pour ne rien omettre.

-Pardi, mais je tiens à traîner ici bas mes vieux os encore quelques années !

-Je ne ferai jamais mention de vous.

-Bon après tout,… Du plus loin que je me souvienne, jusque l’age de dix ans, ce que je puis affirmer, dire autre chose se serait mentir, c’est que l’entourage de Monsieur était constitué essentiellement de jeunes hommes, tous avaient des visages fins, excepté quelques fidèles issus des familles attachées depuis toujours aux Orléans.

-Pour ça, toutes les gravures et tapisseries en attestent merci bien.

-Du calme petiote, veux-tu que je raconte ? J’en viens au fait, mon oncle faisait toujours en sorte que je sois en livrée, mais sur la dernière calèche de sorte à ne jamais être repéré pas ses messieurs. Innocemment, je pensais que mon oncle ne m’aimait pas et me trouvait incapable de servir les Grands de ce monde. En fait, il me protégeait. J’en ai pris conscience lors d’une halte improvisée dans une sordide auberge de Champagne ou nous avons du passer la nuit. Des bandits de grands chemins étant à nos trousses. Alors que je me dirigeais vers les écuries pour dételer, un marmiton grivois, m’invectiva en me disant à peu de chose près ceci : « Fait pas trop le fier, ton ptit trou, il y passera comme tous les autres ici ».

-Sacrebleu !

-Oh ce n’est encore rien ça ! Mais l’enfant que j’étais encore, n’avait pas compris. Aussi je m’informais auprès de mon oncle, et lui répéta les invectives. En guise de réponse, j’obtins une paire de claques, et quelques injures, il se fâcha en me disant que pourtant il faisait en sorte de m’épargner que si ça me chatouillait, j’avais qu’à le dire ! De me voir désemparé et en larmes, il se calma, comprit mon ignorance des choses. Il me dit que j’avais tout de même déjà bien vu les chevaux lors des accouplements, les chiens dans les cours des fermes, et il me dit juste que les petits jeunes comme moi pouvait vite finir chienne. Il me dit de continuer à bien l’écouter afin que ça n’arrive pas. J’acquiesçai donc, guerre plus instruit. J’allais me coucher dans le grenier de ce relais auberge miteux, il nous avait bien été dit de ne pas trop remuer, les planchers étaient vieux et par bien des endroits on y voyait dans les pièces du dessous. Dans cette auberge il y avait deux jeunes commis au service, les pauvres. Comme souvent, ce fut ripaille, ces messieurs ne surent pas se tenir longtemps. Tous les jeunes de mon age, nous étions dans ce grenier, et nous avons tout vu, les plus vieux d’entre nous rigolaient, je regarda comme eux au travers du plancher quand l’un deux annonça en rigolant que le spectacle allait commencer.

Les deux commis furent attachés nu comme des verres, l’un dans l’âtre de la cheminée à même le crochet du chaudron, l’autre sur la table principale celle là même, ou ils venaient de festoyer. Deux gosses, traité comme de la viande, celui dans l’âtre tomba en syncope, à force de mauvais traitement et ils le laissèrent comme mort, pendu à son crochet. Le favori de cette période était un sadique, c’est au tisonnier rouge qu’il maltraita les parties du champi, celui  là, à moins d’un miracle de Ste Anne, ne pu plus procréer. L’autre fut ligoter, jambes écartées, la tête tombant dans le vide du rebord de la table, bâillonné évidement afin qu’il ne puisse alerté personne, et je compris d’amblée ce que le marmiton avait insinué. Tous madame, tous, ils se sont soulagés dans les entrailles du gamin. Quand ils ont eu finit, ils l’ont traité de bonne catin, et le favoris a tenu alors à lui payer ses services, comme si ça ne suffisait pas, pour achever son vice, il a introduit quelques écus dans le malheureux.

-Quel horreur ! Qui était alors le favori ?

-N’ayez crainte, ce n’était pas le chevalier. Je vous ai raconté tout ceci pour que vous ayez une bonne idée de ce qui pouvait alors ce passer. Il n’est apparu le chevalier dans la clique du prince que quelques années plus tard. J’étais un bel adonis alors, sans me vanter, j’avais déjà brouté quelques gueuzes avenantes, je n’étais plus innocent. J’avais été promu serviteur laitier de Monsieur, le matin je lui apportais son lait. C’était ma seule tâche, j’étais même très bien payé pour cela. Grâce à mon oncle, son ancienneté, et sa force qui faisait peur à plus d’un, j’ai toujours été protégé, pas comme les champis qui défilaient alors, de la viande fraîche pour ses bouchers.

-C’est assez, je ne sais, si je puis en entendre d’avantage, vous savez écrire ?

-Mal.

-Ne me voilà guerre plus avancée.

-Laisse nous Anne, je veux savoir, j’en ai vu et entendu d’autres sur le front… Sortit d’une porte dérobée, un jeune chevalier, sans se présenté intervint.

-Mais monsieur ?

-Ce n’est pas ta place d’entendre toutes ses insanités, je vais prendre notes, et transmettrait moi-même à ma cousine les fruits de notre enquête. Il faudra l’épargnée la pauvre tout en la mettant en garde.

-Mon seigneur…

-Continue maintenant que nous sommes seul, vous étiez donc présent quand le Chevalier de Lorraine a rencontré Monsieur Frère du Roi ?

-Oui je m’en souviens fort bien. Nous faisions halte entre la terre d’Alsace et de Lorraine. Monsieur voulait prendre un bain de siège, sans doute en vue de ses jeux du soir. Le convoi s’est arrêté au bord d’un lac en bas d’une colline, seul les attachés au service de monsieur purent mettre pied à terre et ses favoris. Alors qu’ils étaient en tenue de bain, du haut de la colline, un homme d’un mètre quatre-vingt, a sauté nu comme un verre dans le lac. Immédiatement, tous furent subjuguer, surtout Monsieur. Il faut dire, ce n’était pas une femmellette comme les autres de la clique. Bien bâti, bien musclé, un très bel homme, nageant comme un poisson. Monsieur fit appelé son petit laitier, à savoir moi, pour que j’aille sommer cet homme de venir se présenter. Sans aucune gêne, il alla vers Monsieur, et là, tous ceux qui étaient là, ont en mémoire ce phalus au repos de plus de dix centimètre bien épais. Monsieur n’avait d’yeux que pour cela. Je me souviens bien de ce qui s’est dit :

-Manant, si tu me suis à ma cour, je t’assurerais des jours dorés.

-En échange de ?

-En échange de ma compagnie.

Là un chevalier a commencé à vociférer sur cette verge, pardonner mon audace, je la vois comme si c’était hier, en lui disant de ne pas lever les yeux, de saluer, de remercier de l’intérêt qu’on déniait lui porter…  Quelqu’un précisa qu’il était devant un membre de la famille royale. C’est alors que le Chevalier de Lorraine se présenta, et invita la cour à se reposer chez lui. Quelqu’un jeta une cape au chevalier. L’équipage resta finalement pour la nuit, le chevalier savait recevoir. Monsieur était conquit, et refit son offre au Chevalier de Lorraine. Celui-ci qui voulait être reçu à la cour afin d’y obtenir une pension depuis bien des années saisit l’opportunité, et il suivit la clique mais de loin en loin. Je ne pense pas que dans les débuts, il était conscient du fait que Monsieur était follement attiré par lui ! Qui ne l’aurait pas été. Un exemple de virilité, parmi une cour de fiottes. Monsieur désirait ardemment les faveurs du chevalier, aussi lui fit-il une cour explicite, présents, faveurs, il ne put plus nier, mais se laissa désirer et n’accorda aucune faveur.

-Comment pouvez-vous en être certain !

-Ce genre de chose se sait entre gens de maisons…

-Continuer, je vous prie.

-Sans accorder de faveur, le chevalier se montrait juste se qu’il fallait et su vite tirer profit des avantages qu’on lui accordait. Monsieur se renseigna sur l’emploi du temps du chevalier et s’arrangea pour être parmi ses adversaires à l’escrime. Le chevalier en grand militaire ne perdait que très peu de duels et battit à plate couture Monsieur, une véritable déculottée, hors vous savez comme moi qu’aucun membre de la famille royale ne peut être battu. Monsieur se fâcha, invectiva quelques choses comme : ‘Mais comment osez-vous, ne reconnaissez-vous pas ce blason, je pourrais être votre roi’. Le chevalier répondit : ‘Notre Roi a un jeu de jambes et d’épée sans pareils, tout à l’opposé du votre’. Monsieur partit, froissé, avec l’intention de l’envoyer au front sur le champ. En finaud qu’il était, il s’en douta, quand il sut que le roi ne ferait rien pour lui, après tout se moquer du frère du roi ça ne se pouvait, il passa à l’offensive et demanda pour être reçu par Monsieur. Ce lui fut accordé au moment même de mon service, lors du petit déjeuner. Nous n’étions que trois à ce moment, d’emblée le chevalier se moqua de Monsieur, le traitant de tous les noms, celui-ci guerre habitué à être malmené n’arrivait pas à riposter, il voulu me chasser mais le chevalier m’en empêcha me menaçant de son épée. Je me souviens que le chevalier lança deux baffes en plein visage à Monsieur, en lui disant que se n’étaient guerre chevaleresque de l’envoyer guerroyer sur un motif aussi veule que son incompétence à magner l’épée. Il  fit voler ensuite dans les airs, la toute nouvelle chevelure, celui-ci se leva et sans doute prêt à alerter les gardes fut bâillonné avec un bout de nappe. Tout s’enchaîna très vite, le chevalier me dit de rester et de regarder comment l’on matait sa royauté. Je le vis donc mettre en lambeaux tous les habits de Monsieur à l’aide d’un poignard. Il défit sa propre culotte sortit sa verge encore un peu molle et la secoua au dessus du visage de Monsieur et dans ma direction, il me dit de bien retenir la leçon que ça pourrait me servir à l’avenir. J’avoue que je craignais pour ma propre vie, je me disais que j’allais être guillotiné pour n’avoir pas su venir en aide…

-Et ?

-Quand je vis comment Monsieur téta tel un veau, le dard du chevalier, je compris qu’il n’en serait rien. Il faut dire que c’était un fameux morceaux et gorgé par le sang c’était une très belle pièce. Monsieur s’acharnait sur le vit du chevalier, il en bavait comme un nourrisson. Des filets coulaient hors de sa bouche, le long de la verge du chevalier avant de s’écraser sur le tapis. Le chevalier dégagea la table du déjeuner, ce qui fit beaucoup de fracas, un officier passa la tête à la porte, mais il fut chasser pas Monsieur qui ordonna qu’on le laissa en paix. Sur cet ordre, j’allais donc m’éclipser moi aussi, mais le chevalier me somma de rester alors que j’arrivais à la porte de service. J’eus un regard envers sa royauté, je ne savais que faire, elle me dit de profiter du spectacle et de tenir ma langue si je ne voulais pas qu’on me la coupe. Le chevalier en plaquant Monsieur sur la table, me dit de ne pas m’en faire, qu’il n’oserait jamais abîmer mon joli visage. Je ne sais pas si le « non » de monsieur m’était destiné, j’ai un doute, car ce fut simultané avec l’entrée en vigueur du chevalier dans son fion. Le visage crispé au début, puis aux anges de Monsieur me mit dans mes états, leurs cris rauques et leurs ébats provoquèrent ma propre éjaculation. Moi qui n’avais jamais jouis sans me palucher, j’en eus un petit cri d’effroi de sentir ma propre sève couler dans mon pantalon. Le chevalier me fit un clin d’œil et s’activa d’avantage à sa tâche. Monsieur me fit allé chercher un repas pour deux en cuisine quand je revins, ils étaient attablés et le chevalier ne partit pas au front.

Par chevalierdelorraine.erog.fr - Communauté : Roman gay Rose
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